VINCENT FONTANNAZ / LES SOIRÉES D'ENZO BÜHNE
poulain
VINCENT FONTANNAZ
Après être né en 1979, Vincent Fontannaz s’est formé à l’Université de Lausanne (histoire de l’art et cinéma), puis au Conservatoire de Lausanne (SPAD), d’où il sort diplômé en 2004. Depuis, il travaille en tant qu'interprète dans plus d’une trentaine de spectacles en Suisse, en France et en Allemagne. Il touche à une multitude de formes et d’esthétiques, du travail de texte à l’improvisation en passant par la création de plateau et on a pu le voir récemment au Théâtre de la Bastille dans Le Direktør d’Oscar Gomez Mata / L’Alakran, ainsi qu’avec ce même metteur en scène au Festival de la Bâtie 2017, à la Comédie de Genève et prochainement au Théâtre de Vidy-Lausanne dans le Royaume (m.e.s. Oskar Gomez Mata).
En parallèle à son travail d’interprète, il développe un théâtre d’engagement écologique au Brésil et en Suisse duquel découle, en toute logique, la fondation de sa compagnie les soirées d’Enzo Bühne, qui vise à développer des projets scéniques qui questionnent la place de l’humain dans son environnement.
Il développe un travail d’écriture dans le cadre d’un mentorat littéraire avec l’Institut littéraire de Bienne en 2017 et termine avec succès le CAS en dramaturgie et performance du texte à l’UNIL- Manufacture en novembre 2018 dans lequel il pose les jalons de son travail sur la forêt.
actualités
Depuis 2006, Vincent Fontannaz développe des projets qui vont à la rencontre d’autres publics. Des pièces “tout-terrain“ qui répondent à une urgence écologique et sociale. Cette démarche, qui met parfois l’acteur dans ses derniers retranchements, a toujours été le lieu d’une grande liberté créatrice et d’engagement politique. « Comment bruissent les forêts » est le premier projet de création inscrit dans cette démarche qui sera réalisé dans un « vrai » théâtre. Exploration sensible et recherche poétique, « Comment bruissent les forêts » suit une approche holistique de la scène qui met le son, la lumière, l’espace, le texte et le corps du comédien sur un pied d’égalité pour en faire des matières à travailler et à faire dialoguer ensemble. Le résultat se donne, pour le spectateur, comme une aventure de la perception puissante sensible et drôle